vendredi 30 mars 2007

Il faut que je vous raconte

Journée de bureau à terminer
du galop pour tout boucler
5 heures sonnent, je prends la route
direction Metz pour un bain de foule
on arrive sous une pluie fine
les gens font grise mine
l'excitation arrive doucement
je réalise que je l'attends ce moment

la demie un peu passée
la salle s'éteint sur la soirée
arrive sur scène l'homme aux doigts d'or
je sens l'émotion me submerger sous les premiers accords

alors que malgré moi perlent les premières larmes
arrachées à leur lit par des notes un peu slaves
arrive Linda fraîche et belle comme un roseau
et de ses lèvres sortent les premiers mots

elle discute, elle raconte, elle met à nu
et bien que des dizaines de fois entendues
ses chansons m'enchantent les pavillons
ses mots font frémir mes fondations

j'en ai vu des concerts par dizaines
des que j'aime et des que j'oublie en une semaine
mais se prendre en face l'émotion brute
tisser des liens avec la salle comme on tisse une toile de jute
j'ignorais qu'on pouvait avoir tout ça
simplement en payant avec la monnaie d'ici bas

On a ri, on a pleuré et on a été complices
on a même échangé des mots derrière les coulisses
faut il aimer les gens et son métier
pour pendant 3 heures leur donner
des bouts de soi, des morceaux d'âme
qu'ils emporteront chez eux comme une précieuse flamme

Une belle soirée à raconter
même si les mots ici contés
ne suffisent pas à rendre hommage
aux étincelles aux papillons et aux mirages
qu'elle a semé dans une salle attendrie
par sa générosité une fois encore, pas démentie

mardi 27 mars 2007

J'ai eu du rab

Ce matin, après une nuit fort agitée pour mon Mignon j'ai décidé de le garder près de moi à la maison et de ne pas l'emmener à l'école.
Plus précisemment, du haut de ses 2 ans et demi, les yeux pleins de dodo, le teint livide et les larmes perlant, il me dit "pas écol maman shoplait"..oui ce matin, j'ai craqué.

Je me suis dit qu'il allait se reposer, me laisser faire la montagne de trucs que j'ai en retard et se tenir sage comme une image. Evidemment, c'est à croire que c'est mon premier et je que je suis une innocente pas encore rompue aux yeux doux, car le petit machin me fait une vie infernale, toute fatigue envolée en même temps que mes douces rêveries de repos ou autre joyeuseté.

Quand j'ai debarqué dans sa chambre et que je le regardais dormir si profondément à cause de la nuit ponctuée d'aller retours vers mon lit et de cauchemards divers, j'ai été attendrie.
Attendrie parce que je l'adore évidemment et parce qu'aujourd'hui plus qu'hier, pourquoi je l'ignore, je me suis souvenue, que la vie avait un jour décidé, que plus jamais des yeux bleus me diraient maman.

Alors que mon corps a depuis toujours adopté la ligne courbe, mon organisme a toujours refusé de tourner rond.
Très jeune je souffre de polypes intestinales, je subis plusieurs interventions mais sans succès. A l'âge de six ans, je fais une appendicite qui se solde par une périthonite aigüe qui manque de m'emporter.
A sept ans, dans une grande vague aventureuse je bois de grandes gorgées d'eau de javel (croyant étancher ma soif par de la citronade) ce qui me vaut encore un beau séjour en clinique.
A huit ans, je démarre de grande crises d'asthme qui me valent des séjours aux urgences quasi toutes les semaines.

Je ne me rends quasi jamais chez un médecin de mon propre chef, il faut vraiment qu'il y ait un problème majeur. Mon médécin traitant, un ami, est d'ailleurs toujours inquiet quand il me voit débarquer de peur que ça n'arrive trop tard.

A seize ans, je fais une vilaine chute et je me retrouve avec une cheville violacée du plus bel effet. N'écoutant que mon entêtement, j'attends une semaine avant de me rendre chez le doc, verdict: déchirure des ligaments de la cheville gauche, une opération, de longs mois de plâtre et de réducation et une cheville à jamais fragilisée.

A vingt ans, je m'aperçois que j'ai de drôles de petites tâches douloureuses sur l'entiéreté de mes jambes, mon brave médecin traitant reste sceptique, mais fait des pieds et des mains pour trouver l'origine du mal. Le diagnostique tombe, bénin heureusement, un érythème noueux. Je passe 10 jours en clinique, à me faire mater les gambettes par la plupart des jeunes internes de toute la province. Un régal.

A 24 ans, le jour du déménagement dans notre nouvelle maison de frais propriétaires, je fais une voltige magnifique sur le perron, à peine le camion de déménagement arrivé dans l'allée.
Sous les yeux ébahis des nouveaux voisins, je me retrouve avec une cheville-pied-jambe qui triple de volume et devient instantannément violette.
Urgences, radios, hosto pendant deux jours pour des examens complémentaires. La jambe dégonfle mais le bleu s'étend. Les docs restent sceptiques. Finalement ça s'estompe légèrement, mais au jour d'aujourd'hui, 11 ans après, c'est toujours visible...

25 ans, premier accouchement. Je rentre en clinique pliée de contractions et je vois la tête de l'infirmière changer en voyant mes résultats d'analyses sanguines.
J'ai à ce moment là, d'autres chats à fouetter, donc je case l'information dans un coin de mon cerveau, sans m'en occuper.
La réalité me ratrappe assez vite par un jeune anésthésiste me disant qu'il est hors de question que je bénéficie de la péridurale. J'ai chopé un truc, on ignore ce que c'est, mais lui, il se mouillera pas...

25 ans et quelques jours, frâichement maman, fraîchement demontée par un accouchement des plus pénibles et longs, je rencontre un hématologue, qui me dis en gros (j'avais pas tout saisi à l'époque) que j'ai un problème d'anti corps qui modifie mes paramètres de coagulation. C'est pas dangereux sauf dans certains cas mais il faut surveiller.
J'ai une de fois de plus, d'autres chats à fouetter, je ne m'en occupe guère.

Juillet 97. Je décide avec ma meilleure amie de m'offrir une journée loin des couches et nous partons en goguette faire les soldes (deux heures de train). Dès le matin, je sens que quelque chose ne va pas avec ma jambe. J'ai mal, je me déplace difficilement (génial pour faire les soldes) bref, c'est pas le pied (sans jeux de mots).
Courant de journée, ça devient carrément intenable, ma jambe est gonflée, super rouge et bouillante, je m'arrête à une pharmacie. On me conseille du gel fraîcheur, genre relaxant pour les sportifs. J'en applique, j'ai l'impression que ça me tue ce truc, j'arrête de suite et on décide de reprendre le train direction maison.
A destination, je joins mon gentil doc, qui après inspection minutieuse ne trouve rien.
Je passe le week end en pleurant sur ma jambe difforme mais je tiens.
Lundi matin, réveil et surprise. Plus moyen de respirer, un truc énorme m'écrase la poitrine, me vrille à chaque inspiration, y comme qui dirait un soucis.
Vite le doc, et là ni une ni deux, il me dit, c'est urgences immédiatement.

Comme je suis pas en état de conduire la marraine de mon petiot nous y emmène dare dare.
Arrivés en clinique, j'ai un comité d'accueil digne des plus grands dirigeants. J'en suis encore à me demander ce qui m'arrive quand on m'explique que mon doc les a prevenus de mon arrivée (je vennais pour une entorse moi en toute innocence), que je vais être admise en cardiologie car je fais une énorme phébite avec embolie pulmonaire...

J'y connais pas grand chose mais les termes ne me disent rien qui vaille, donc je panique un tantinet avec mon bout de chou de 7 mois dans les bras et une marraine totally paniqued.
Je passerais sur tous les détails pas très softs de toutes les interventions d'urgence du jour, j'oublierais de vous dire que la dite marraine s'est plantée en voiture en retournant, avec mon bébé, que je n'ai eu de visites que tard le soir, tant et si bien que je me demandais si on ne m'avait pas abandonnée à mon triste sort (en fait pour ne pas m'alarmer, toutes les personnes qui m'avaient eu au tel, avaient "omis" de me parler de l'accident de voiture, et mon mari avait mis la journée à sortir la voiture du fossé, à gérer un bébé de 7 mois et sa femme, qui avait failli y passer en clinique...)
Bref, une journée à oublier, un séjour en clinique à oublier et même un 12 juillet 98 à oublier, malgré que la France a gagné la coupe du monde, et que j'ai regardé le match dans une sordide salle télé de l'hosto, seule avec une quinzaine de petits vieux à moitié amorphes.

Tout ça pour vous dire, qu'alors que je vennais de passer des mois extrêmement difficiles (voir entre autres, post "Fleurs" du 16/12/06), que la vie avait encore une fois décidé de n'en faire qu'à sa tête, à la fin de mon séjour hosto, un bien beau médecin hémato-cardiologue m'a annoncé que plus jamais je n'aurais d'enfants...

Alors quand ce matin, mon Mignon m'a instament de ses yeux bleus prié, de le laisser l'école sécher, j'ai pas un instant refléchi et j'ai de suite, dit oui :o)

mardi 20 mars 2007

Nouvelles du front

Mon mignon est à l'école depuis 2 semaines. On peut dire que ça se passe relativement bien si ce n'est le fait que tous les matins entre le moment où il se lève et celui où on arrive à l'école il repète en boucle "je vais pas à l'école". Probablement de l'auto persuasion.
Une fois arrivés sur place, il enlève veste écharpe et bonnet tout en niant le fait qu'il va aller là où il se trouve déjà.
Visiblement, les premiers pleurs n'ont que pour but de faire saigner mon pauvre coeur de mère car dès que j'ai le dos tourné c'est la foire aux rires. J'ai encore pu le vérifier ce matin.

Hier à midi je vais chercher mignon puisqu'il ne va à l'école que les matinées. Je l'installe dans son siège auto, j'écoute son monologue à base de "machines, tracteurs et camions" et je m'apprête à reprendre le volant. Quand j'aperçois l'institutrice de mon aîné qui m'attend sagement à coté de la voiture.
"euh j'aimerais vous parler de filsaîné"... une minuscule alerte rouge se déclenche dans ma tête, je me demande bien ce qui se passe.
"En fait, nous avons la semaine passée regardé une K7 vidéo sur la naissance des enfants, la grossesse et l'accouchement et il a eu l'air très perturbé"
"De plus, aujourd'hui nous avons lu un texte où il était question d'un petit garçon qui se serait perdu et qui a mis du temps à retrouver ses parents. Mais rien de grave hein, plus de peur que de mal, c'était juste une petite histoire"
Mais filsaîné était triste, il a pleuré et ça lui faisait vraiment mal au coeur de voir un enfant qui avait perdu ses parents - je me demandais si un jour vous l'aviez perdu dans une grande surface ou quelque chose du genre pour que çà le tourmente autant?

Même si je ne conteste pas le but pédagogique du programme que l'institutrice met en place, je sais d'avance que mon Tendre peut en ressentir un certain trouble.
Depuis tout petit et particulièrement depuis la naissance de son frère, mon filsaîné a developpé une vraie tristesse dès qu'il s'agit de la souffrance d'un enfant.
Il en pleure, trouve ça injuste, ne comprends pas et passe de longues minutes à nous en parler le soir avant de se coucher. Inutile de vous dire que nous ne le laissons jamais regarder les infos avec nous.

De plus, il y a 15 jours dans la voiture il m'a posé tout un tas de questions (qui m'ont quand même bien mis mal à l'aise) et j'ai senti que le moment approchait où il faudrait passer aux grandes explications.

Contexte: je reprends filsaîné ayant passé l'après midi chez la mamie et ayant joué avec un petit cousin: J
Dans la voiture il me dit: tu sais maman c'est quand même super de t'avoir!
Je suis assez émue de ce constat et je lui en fais part. Et il me dit, oui c'est super de t'avoir tout le temps et papa aussi, au même endroit.
Tu vois, J il n'a que sa maman et parfois son papa. Et encore, la plupart du temps il vit avec sa mamie car sa maman travaille beaucoup. C'est pas sympas pour lui. Son papa et sa maman n'avaient pas assez d'amour alors ils ont décidé de ne pas le garder.

Là je me dois de remettre les choses en place et je lui dis que si manque d'amour il y avait c'était entre le papa et la maman, mais que J était très aimé de ses parents.
Que les adultes peuvent tomber "désamoureux" mais que l'amour envers leurs enfants, n'en est pas alteré.
A quoi il me répond que puisqu'on peut ne plus aimer son conjoint on peut aussi ne plus aimer son enfant.
Mais non chéri, un enfant on l'aime toute sa vie, puisque c'est une partie de soi, on ne pourrait pas ne plus l'aimer.
Quelques secondes de réfléxion plus tard.... Oui, je suis une partie de toi puisque je suis sorti de ton ventre, mais papa lui il a rien à voir là dedans, donc il peut aussi un jour ne plus m'aimer...

Ahem..bon allons y pour les explications.

Au delà du fait que tu fais à jamais partie du coeur de papa et qu'il t'aime infiniment, papa aussi a contribué à ta naissance et à ta venue au monde puisqu'il t'a donné ses...euh cellules.
Ses cellules????? Comment ça???
Bah ... pour que la maman ait le bébé dans son ventre, le papa y a mis des petites cellules, ces cellules là se sont mélangées avec celles de la maman et la somme des deux a fait un bébé, qui grandit pendant les 9 mois dans le ventre de la maman et qui ensuite au terme de ce délai là, naît et devient le bébé, comme ton petit frère et toi l'avez été.

Et les cellules ça se donne comment?? Comme les microbes, si on respire le même air??
Euh non, disons que quand on s'aime très fort, les corps des papas secrètent des cellules spéciales et les corps des mamans sont prêts à les accueillir, et voilà le tour est joué.
Ah bon, c'est comme ça alors que ça se passe??? Donc si j'ai les cellules de papa et les tiennes, vous m'aimerez tout le temps, vous avez pas le choix, je suis une partie de vous deux??
Oui mon petit coeur, c'est exactement ça!

Ouf, je m'en suis bien tirée cette fois. J'ignore quand et comment, mais je suis sûre qu'il va revenir à la charge :o)

jeudi 15 mars 2007

Une femme c'est

Se réveiller en plein milieu de la nuit pour vérifier que son réveil est bien mis
oublier ses humeurs pour écouter les supplices d'un rhume meme pas prometteur
rassurer et encourager tout projet, même s'il vous défrise le bonnet

faire la sourde oreille aux vilains penchants pour la bouteille
ranger aspirer laver des kilomètres carrés, pour lui donner une maison bien rangée
plier et accoupler des milliers de chaussettes toujours dépareillées

taire des mots trop souvent parce qu'il y longtemps on en a fait le serment
sourire et plaire sans cesse pour que dans son coeur règne l'allegrèsse
des gestes des milliers de fois repetés pour parer à ses oublis et taire les hostilités

des cadeaux sans occasion précise et de l'indifférence quand votre annif il oublie en toute conscience
des mots doux des câlins de la fierté pour les enfants qu'il vous a donné
de l'indulgence des mots muets et des souffrances tues pour tenir le bateau et éviter les crues

mardi 6 mars 2007

Le passage

Légère angoisse au lever ce matin. Pas de retard, meme beaucoup d'avance pour un mardi.
Mon mignon rentrait à l'école pour la première fois.
Lorsque j'évoque le sujet tout en l'habillant il me répond par un "non pas envie"... qui ne me rassure point.
J'arrive devant l'école, il fait l'attraction pour les élèves qui sont déjà sur place et qui le connaissent assez bien pour le voir tous les jours amener son grand frère.
Fièrement il empoigne son petit sac à dos en forme de nounours, et rentre dans le bâtiment même si un peu méfiant.
Là l'instit (super entre parenthèses) l'attend, elle lui demande un bisou de bonjour et alors que je m'apprête à lui dire qu'il ne sait pas (ou ne veut pas) en faire, qu'il se contente de tendre sa tête pour qu'on y en appose un, il lui claque un bisou retentissant sur la joue!
J'en reste bouche bée!
Il rentre dans la classe, se dirige vers les jouets tout en me guettant de l'oeil, farfouille un peu dans les bacs pis tombe sur une vraie mine d'or à ses yeux: des tracteurs, des remorques et des playmobils thème ferme.
A partir de cet instant là, je n'existe plus, la classe non plus d'ailleurs.
Mon mignon est parti dans son monde de rêves et de jeux.
Je papote cinq minutes avec l'institutrice et ensuite me rendant compte qu'après tout, on a guère besoin de moi, je me sauve.
Je me penche sur mon mignon, lui fais un bisou et lui dis que je vais aller faire des courses et qu'ensuite je reviendrais le rechercher. A quoi il me répond sans me regarder: à tantôt maman!
Bref, voilà mon premier mardi depuis deux ans et demi, sans lui.
ça fait tout drôle et en même temps, je suis super fière de lui et contente de toutes ces heures (euh....j'ai réunion de 11h à midi et à 12.05 je vais le rechercher) où je pourrais ranger la maison, faire le ménage ou même soyons fous, lire un livre!

samedi 3 mars 2007

Foutue mémoire

Hier je faisais mes courses tranquillement quand j'entends une voix qui m'interpelle. Je suis sure de la connaitre mais pas moyen de remettre un souvenir dessus.
Je continue mes achats tout en regardant la jeune femme donc le ton de voix me rapelle vaguement quelque chose.
Au détour d'un rayon, elle m'aborde et me dit: on se connait non? on a travaillé ensemble?
Là en un instant ça me revient: ah mais oui! effectivement, y a de ça onze ans, on a bossé dans la même grande surface, elle arrivée avant moi, était partie un peu après que j'ai été engagée.

Bref une nana sympas comme j'en avais le souvenir, on papote, on essaye de retrouver le nom de celles et ceux qui bossaient avec nous. Onze ans à se remémorer, moi qui sais à peine ce que j'ai mangé hier soir.
Pis elle me demande qui était le boss au moment où j'étais là.
Je lui dis, bah c'était Monsieur P, tu sais sympas mais un peu spécial, lunatique, il s'était fait virer d'ailleurs, je sais même plus pourquoi.
Et là je vois le regard qu'elle me lance, mi interrogateur, mi méfiant.
Je me pose pas trop de questions, je préfère pas approfondir cet air de méfiance qui vient d'intégrer notre conversation jusque là amicale.
On papote encore 5 minutes, pis on se dit au revoir, à une prochaine.

Je sors du magasin, je range mes courses et dans la voiture le flash!
Cette nana avait couché avec le patron en fait, et ça s'était su et ils avaient tous deux été virés comme des mal propres...
Et moi comme la reine des nouilles, j'avais complètement oublié!
Je comprends mieux maintenant sa méfiance.
Je le raconte à mon mari hier soir et lui de me dire que c'est tout moi ça, d'être distraite et d'oublier quasi au fur et à mesure ce qui se passe.
J'espère qu'elle a pas cru que je me moquais d'elle..on avisera si jamais on se revoit.
Bref, après coup l'épisode m'a semblé assez drôle, elle a vraiment du croire que je faisais l'innocente.