mardi 11 septembre 2007

Va y avoir du sport

J'aurais pu intituler ce post "pourquoi moi"? mais il me semble que le copyright est déjà pris :o)
Semaine passée, j'emmène ma maman à une visite médicale auprès d'un médecin conseil.
A l'aide du G*P*S, je trouve assez facilement l'endroit, ce qui n'aurait pas été gagné, en temps normal car l'endroit se trouvait dans une impasse, caché derrière de hauts immeubles.
Je cherche à garer la voiture et je trouve un parking souterrain dans lequel je rentre en prennant un ticket et j'y laisse ma voiture.
Nous nous rendons à notre rdv (et je me rends compte alors que j'aurais pu me garer pile devant, c'était marqué stationnement interdit SAUF consultations médicales) et après un moment d'attente, le cher doc nous reçoit. tout se passe bien, on resort de chez le doc et à peine fait 10 pas que ma mère me dit: j'ai oublié mon sac!
J'installe maman dans la voiture et je retourne chez le doc. Je vérifie dans la salle d'attente, pas de sacn, je frappe donc à la porte du cabinet que je viens à peine de quitter. Pas de réponse. Je re frappe. Rien. ça dure bien 7-8 minutes cette histoire.
Je me dis c'est pas possible, il a pas pu s'enfouir, surtout que visiblement il a encore une patiente après nous, qui attend patiemment.
Je frappe encore à la porte, toujours pas de réponse et la brave dame qui attend me dit, essayez de l'apeller! Bah oui, mais mon portable est dans la voiture.
Je resors, je recours à la voiture, je prends mon portable, j'apelle: Rien!
Il a du se volatiliser ou en profiter pour sortir par la fenêtre faire ses courses ou alors il fait tranquillement sa grosse commission et il doit maudire la folle qui l'agresse en frappant à sa porte et en téléphonant.
Finalement au bout de je ne sais combien de sonneries (que j'entends disctinctement au travers de la porte) il décroche. Je m'excuse, lui expose le problème et récupère le sac.
Retour au parking au pas de course (on a un rdv à la clinique juste après), je rejoins maman.
Je démarre la voiture je m'avance vers la barrière et je me rends compte que j'ai pas payé. Je regare la voiture, je monte 4à4 les 4 étages (on est au -2 et la caisse automatique est au +2), je redescends, reprends la voiture et me dirige vers la sortie.
Je m'approche de l'automat à tickets, j'y glisse le mien que j'ai été payer 4 étages plus haut et là Murphy tapi dans un coin, se pointe.
Par une erreur de manipulation, je braque pas assez le volant et je coince ma roue sur la bordure qui soutient l'appareil qui recoit les tickets payés et plus moyen ni d'avancer ni de reculer. J'ai à ma gauche la bordure sur laquelle ma roue est bloquée et à ma droite le mur, très près, m'empêchant ainsi de faire quoi que ce soit d'idiot, genre un gros coup d'accélérateur, sinon une partie de mon capot avant va y passer...
Evidemment, on est vendredi, sorties de bureaux et il y a déjà 5 voitures qui attendent sagement leur tour pour sortir...
Je sors ma tête par la vitre de la voiture et je fais un petit signe au gars de derrière qui ricane allègremment dans sa voiture...
Finalement je réussis à remettre la voiture convenablement mais ce que je n'avais pas vu c'est que la barrière qui me permettrait de sortir du parking s'est levée en recevant le ticket payé mais s'est aussitôt rabaissée, et moi je n'ai de nouveau plus de ticket....
Je sors tant bien que mal de la voiture je vais trouver le gars de derrière qui ce coup ci se marre franchement et lui explique en deux mots la situation.
Hilare, il me dit qu'il ne me reste plus qu'à aller repayer un autre ticket..Oui mais les tickets on les reçoit en entrant, lorsque la barrière à l'entrée detecte un véhicule, or je suis pas à l'entrée mais bien à la sortie.
J'avise alors un brave monsieur qui arrive au volant de son énorme 4/4 (sans avoir aucun problème de manoeuvre, lui), et je vois son visage se décomposer quand il aperçoit la folle que je suis, échevellée, tenter de lui expliquer qu'il faut qu'il me prenne un ticket, en plus de celui qu'il tient dans sa main...
Finalement, il comprend (ou il craint pour sa sécurité) et il me le donne. Je remonte les 4 étages, je paye, je redescends. J'aperçois du coin de l'oeil, mon pote de derrière qui limite se tient les côtes, tellement il rit, je donne le ticket à la machine, et le sésame s'ouvre!
Et là, au moment où je démarre et que je jette un oeil dans mon retro pour apercevoir une énorme file de voitures qui attend, ma mère me dit, tu devrais t'arrêter un peu, t'es toute essouflée...!

samedi 1 septembre 2007

Partir

Petite semaine de vacances reposantes dans un belle île avec une belle mer, de beaux moments, de charmants enfants et un adorable mari. C'est fou comme le fait d'être en vacances et de laisser tout doucement retomber la pression peut adoucir les moeurs. Quand la seule question existetielle de la journée est de savoir quel jour exatement on est, on s'aperçoit qu'il est facile de relativiser les choses. On devrait se prendre plus souvent des jours pour nous.

Le séjour a été des plus agréables même si Murphy avait l'air d'avoir pris ses congés au même endroit que nous.
On commence par des retards incroyables dans les avions, des changements de dernière minute dans les numéros de portes d'embarquement, de quoi vous donner des sueurs froides avec tout votre bardas de sacs à dos et d'enfants à déplacer.
Ca continue à l'arrivée lorsque dans l'appartement censé nous accueillir on nous annonce qu'il n'y a plus d'eau et aucune idée du retour du précieux liquide dans les canalisations...
Ayant quitté Bruxelles sous la pluie et 16° et ayant atterri aux Baléares par 36° et plein soleil, s'il y avait bien une chose à laquelle j'aspirais, c'était une douche mais soit, il a fallu faire sans...
Lendemain journée formidable avec un soleil ni trop vengeur ni absent, juste une chaleur saine et agréable, de quoi nous reconcilier avec les Dieux Météo.
On aurait du "tilter" et se dire que les prévisionnistes annonçaient toujours un soleil de plomb pour cette période de l'année et que cet petit air frais était pour le moins déplacé.
Effectivement, déplacé était peu dire étant donné qu'on a eu droit à un orage maison féroce, qui du haut de notre 8 ème étage, nous a semblé aussi effrayant qu'une fin de monde et aussi fascinant qu'un spectacle de pyrotechnie. ça a duré toute la journée...
Le lendemain, le Bon Dieu et les Anges ayant fini de jouer au bowling (dixit fils aîné), nous avons eu droit à la version maxi du concours de brushing de divinités, avec force sèche cheveux tous vents dehors...une tempête digne de ce nom s'est abatu sur l'île, impossible de sortir..
Le reste du séjour s'est bien passé néanmoins, avec la météo prévue au catalogue, le sable bien blanc et les naiades aux seins nus courant au vent.
Par contre, le vendredi notre journée s'est terminée sur une note un peu moins joyeuse, puisque nous avons appris le décès du grand père de mon époux à l'aube de sa 105 ème année. Nous nous y préparions tout doucement, puisqu'en le quittant la semaine précédente, son état n'était pas au beau fixe.
Ca nous a permis de garder une belle image de lui en tête et la fierté de l'avoir connu.
Il reste pour nous un modèle et pas qu'en termes de longevité.
Je m'étonne encore, moi n'ayant connu aucun de mes aieuls, de voir partir ce centenaire qui n'a enterré aucun de ses 10 enfants, ni aucun de ses 49 petits enfants et qui a pu bercer dans ses bras tous ses 60 arrières petits enfants.

Retour sous la pluie, pour les funérailles et aussi pour découvrir que nous accusions à l'aéroport 50% de pertes en matière de bagages (1 valise de retrouvée sur deux). Vu sous cet angle ça semble peu mais statistiquement parlant, c'est pas bon pour la compagnie.
Après avoir passé pas loin d'une heure à faire la queue au bureau des bagages perdus, dommagés, échangés, eventrés et autres, j'ai enfin pu donner la description de mon bagage et de son contenu pour m'entendre dire qu'en moyenne 48h suffisaient à solutionner le problème.
ça fait 6 jours et tjs rien à l'horizon, mais bon, j'ai décidé de rester optimiste et de me dire qu'étant donné qu'on a perdu "que" la valise des enfants et que celle ci ne contennait que leurs habits, c'est un moindre mal étant donné que l'année prochaine de toute façon ils ne rentreraient plus dedans.
Je dois encore être sous le coup des vacances, je prends tout avec le sourire.
C'est ma foi pas trop désagréable.