samedi 1 septembre 2007

Partir

Petite semaine de vacances reposantes dans un belle île avec une belle mer, de beaux moments, de charmants enfants et un adorable mari. C'est fou comme le fait d'être en vacances et de laisser tout doucement retomber la pression peut adoucir les moeurs. Quand la seule question existetielle de la journée est de savoir quel jour exatement on est, on s'aperçoit qu'il est facile de relativiser les choses. On devrait se prendre plus souvent des jours pour nous.

Le séjour a été des plus agréables même si Murphy avait l'air d'avoir pris ses congés au même endroit que nous.
On commence par des retards incroyables dans les avions, des changements de dernière minute dans les numéros de portes d'embarquement, de quoi vous donner des sueurs froides avec tout votre bardas de sacs à dos et d'enfants à déplacer.
Ca continue à l'arrivée lorsque dans l'appartement censé nous accueillir on nous annonce qu'il n'y a plus d'eau et aucune idée du retour du précieux liquide dans les canalisations...
Ayant quitté Bruxelles sous la pluie et 16° et ayant atterri aux Baléares par 36° et plein soleil, s'il y avait bien une chose à laquelle j'aspirais, c'était une douche mais soit, il a fallu faire sans...
Lendemain journée formidable avec un soleil ni trop vengeur ni absent, juste une chaleur saine et agréable, de quoi nous reconcilier avec les Dieux Météo.
On aurait du "tilter" et se dire que les prévisionnistes annonçaient toujours un soleil de plomb pour cette période de l'année et que cet petit air frais était pour le moins déplacé.
Effectivement, déplacé était peu dire étant donné qu'on a eu droit à un orage maison féroce, qui du haut de notre 8 ème étage, nous a semblé aussi effrayant qu'une fin de monde et aussi fascinant qu'un spectacle de pyrotechnie. ça a duré toute la journée...
Le lendemain, le Bon Dieu et les Anges ayant fini de jouer au bowling (dixit fils aîné), nous avons eu droit à la version maxi du concours de brushing de divinités, avec force sèche cheveux tous vents dehors...une tempête digne de ce nom s'est abatu sur l'île, impossible de sortir..
Le reste du séjour s'est bien passé néanmoins, avec la météo prévue au catalogue, le sable bien blanc et les naiades aux seins nus courant au vent.
Par contre, le vendredi notre journée s'est terminée sur une note un peu moins joyeuse, puisque nous avons appris le décès du grand père de mon époux à l'aube de sa 105 ème année. Nous nous y préparions tout doucement, puisqu'en le quittant la semaine précédente, son état n'était pas au beau fixe.
Ca nous a permis de garder une belle image de lui en tête et la fierté de l'avoir connu.
Il reste pour nous un modèle et pas qu'en termes de longevité.
Je m'étonne encore, moi n'ayant connu aucun de mes aieuls, de voir partir ce centenaire qui n'a enterré aucun de ses 10 enfants, ni aucun de ses 49 petits enfants et qui a pu bercer dans ses bras tous ses 60 arrières petits enfants.

Retour sous la pluie, pour les funérailles et aussi pour découvrir que nous accusions à l'aéroport 50% de pertes en matière de bagages (1 valise de retrouvée sur deux). Vu sous cet angle ça semble peu mais statistiquement parlant, c'est pas bon pour la compagnie.
Après avoir passé pas loin d'une heure à faire la queue au bureau des bagages perdus, dommagés, échangés, eventrés et autres, j'ai enfin pu donner la description de mon bagage et de son contenu pour m'entendre dire qu'en moyenne 48h suffisaient à solutionner le problème.
ça fait 6 jours et tjs rien à l'horizon, mais bon, j'ai décidé de rester optimiste et de me dire qu'étant donné qu'on a perdu "que" la valise des enfants et que celle ci ne contennait que leurs habits, c'est un moindre mal étant donné que l'année prochaine de toute façon ils ne rentreraient plus dedans.
Je dois encore être sous le coup des vacances, je prends tout avec le sourire.
C'est ma foi pas trop désagréable.

1 commentaire:

tirui a dit…

pourvu que ça dure ;-)

sinon il y a la solution de repartir dès que l'effet zen s'est estompé !