mardi 21 novembre 2006

A toi,

Si tu savais ma douce,
combien de fois elle doute,
combien de fois elle pleure

Ces choix qu'elle n'ose faire
ces pas qu'il lui faut franchir.

Du recul elle n'en prend guère
Comme un chat qui n'ose bondir.

Si tu savais ma douce,
qu'elle essaye de se refaire

Avec lui ... te souviens tu?
il t'a tant mis en colère.

Ton souhait était que j'y veille
Que je la guide en ton absence

Mais ne suis je pas pareille?
Une paumée sans existence

Je voudrais la remonter
lui insuffler de la jugeotte

Mais là je me sens fatiguée
Je pense que je me fais vieillotte

Mais promis je la lâche pas
ta grande fille, mon "grand frère"

Comme tu as dû quitter ici-bas
Depuis ton putaing de cancer

Je continue ta mission
clopin clopan selon les jours

Sans porter accusation
à la bulle de ton amour

T'en as trop fait ma douce je crois
elle est démunie, plus rien sans toi

Mais qui suis je pour dire ça
Moi la mère des vains combats.

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